Menez Dregan: Jouxtant la pointe du Souc'h, à 400 m à l'est
se trouve le site archéologique de Menez Dregan. Ce site est
connu depuis 1985 grâce au géographe Bernard Halle Gouet,
Les fouilles ont débuté en 1991 et les résultats
publiés en 1995 ont révélés que nous étions
en présence des plus anciens vestiges de foyers allumés
et entretenus par l'homme (environ 465000 ans). Ils ont laissé
des traces de leur séjour, c’était déjà
des hommes habiles et debouts : l’Homo Erectus. leur squelette
avait la stature verticale, leur musculature s’était adaptée
à cette position et leurs mains, dirigées par un cerveau
de plus en plus pensant, en devenaient les instruments de plus en plus
en plus habiles.
Jusqu'à la découverte de Menez Dregan, les paléontologues
étaient persuadés que la maîtrise du feu n’avait
été acquise que des millénaires plus tard. Aucune
preuve antérieure n’avait été trouvée
nulle part.
Allée
couverte: Agé de 3000
ans, ce dolmen à la forme d'un navire. Au centre se trouve la
chambre funéraire orientée est-ouest et longue de 10,80
m. L'entrée, marquée par un rétrécissement,
se trouve à l'ouest.
Cette chambre, constituée de 16 piliers d'un poids moyen de 8
tonnes, est fermée par une dalle de chevet transversale. Les
piliers soutiennent aujourd'hui deux tables de couverture de 15 à
18 tonnes. A son extrémité Est se situe la cella dont
l'orientation est légèrement différente.
les populations environnantes ont commencé à se servir
du dolmen comme carrière de pierres pour la construction de maison.
Avant la seconde guerre mondiale, le dolmen servait de remise à
charrette. Pendant cette même guerre, en 1942, l'occupant installa
une batterie côtière commandant l'entrée de Pors-Poulhan
quelques dizaine de mètres au sud de monument. Le dolmen gênait
la surveillance du trafic sur la route de la corniche. Des charges explosives
furent placées au pied de l'édifice pour remédier
tristement à ce désagrément. Jusqu'en 1986, le
dolmen de Menez Koriged ne fut qu'un champ de ruines.
