Le Samedi
28 Décembre :
Tout le monde est présent pour le petit déjeuner
aussi copieux que la veille mais encore une fois moins chaleureux, autant
nous avions l'impression, à Keramoine, d'être accueilli dans
une famille d'amis, autant à Kerongard on remarque bien que nous ne
sommes pas chez nous, attention je ne veux pas dire que c'est pas bien,
l'accueil
est correct, très, voir, trop polie, mais sans convivialité,
les chambres sont superbes et les sanitaires de même (j'en parle car
certain (toujours sans S) y ont passé autant de temps que dans le
lit, ou presque), une discussion très légère s'est établie
au petit déjeuner avec la propriétaire, mais vraiment sans
plus. Bon il est presque 10 h, nous reprenons la route vers le littoral
où
nous retrouvons nos galets, le bruit de la mer sur les galets et le cri des
mouettes, etc. le temps est à peine moins beau que la veille, le
vent est faible, la température est douce et la bonne humeur toujours
là,
la sensibilité des épaules aussi, le paysage devient différent,
nous commençons à voir des rochers, nous laissons sur la droite
l'étang de Lessunus en continuant sur les galets pour arriver au Menhir
du Vaisseau des Droits de l'Homme, nous empruntons un chemin
qui devient escarpé, nous croisons plusieurs fours à goémon,
notre ami Didier souffrant du vertige commence à raser de plus en
plus le côté droit de la falaise, (la mer et le vide est à
gauche), il commence à gîter fortement sur tribord, le chemin
s'élargit au niveau d'un parking, Didier nous quitte pour emprunter
la route qui est parallèle à notre chemin mais de l'autre
côté
des maisons et nous nous rejoignons un peu plus loin, nous quittons également
le chemin qui devient impraticable pour emprunter la route, la falaise s'étant
effondrée à plusieurs endroits entraînant le chemin
ainsi que les murets qui délimitent les propriétés,
il y a 3 ou 4 ans nous sommes passés sans encombres à ce
même
endroit, à cette allure dans quelques années certaines maisons
situées au bord de la falaise vont disparaître également.
Nous empruntons de nouveau le chemin côtier qui est devenu praticable
pour tout le monde, des escaliers aménagés dans la roche
et la terre permettent de descendre au niveau de la mer (escaliers très
glissant, idéal pour les chutes, sans mal heureusement) et de
remonter jusqu'à la route qui nous emmène à l'entrée
de
Pors
Poulhan où nous accueille une statue de bigoudène
en granit, vu qu'il est midi nous décidons de déjeuner
là, des tables avec bancs sont installées face au café
alimentation, et comme elles appartiennent à ce même café,
nous demandons l'autorisation de nous y installer, la tenancière
nous propose aimablement de pique niquer dans son établissement
plutôt
que dehors au vent et au frais (le temps change et la pluie menace), ce que
nous acceptons bien évidemment, nous commandons l'apéritif à
cette charmante dame ainsi qu'une bouteille de Saint Nicolas, ce qui ne nous
empêche pas de finir notre Whisky et de sortir discrètement
une bouteille de Bourgogne, faut bien alléger les sacs,
je téléphone à joli-papa pour qu'il vienne nous chercher
vers 15h, puis nous commençons à attaquer les dernières
conserves (maquereaux au vin blanc, à la moutarde, rillettes de
thon etc. le reste du fromage qui commence à puer (selon certaines
il commence pas il continue), on en profite pour finir les gâteaux
et autres bricoles), une précision en passant, le pain qui à maintenant
3 jours et qui a séjourné dans le sac est pratiquement aussi
bon qu'au premier jour et de toute façon meilleur que chez nous
(l'ambiance peut-être?)
nous avons bien fait de manger à l'intérieur, il pleut, après
le café nous décidons de visiter les alentours, nous découvrons
une allée
couverte, un four
à goémon, une maison
toute en pierre (Sur la hauteur de la pointe
du Souc'h (appelé aussi pointe du Corbeau ou Beg ar Vran) se trouve
une étrange maison, tout y est en pierres y compris le toit, initialement
corps de garde, elle servit ensuite d'abri aux douaniers chargés
de surveiller la côte aux XVIII et XIX ème siècle. plus
tard elle servira également à l'hebergement de certaines familles
miséreuses.) et le site archéologique de Menez
dregan.
Joli-papa arrive et ramène Marie Christine et moi-même pour récupérer
nos voitures afin de rapatrier le reste de la troupe, nous faisons en ¾
d'heure ce que nous avons fait en 2 jours ½ à pieds, nous rentrons
chez les parents à Jo pour douche et se changer, nos camarades font
de même à leur hôtel et nous nous retrouvons à 19
h 30 pour dîner à Pont-l'abbé chez COUROT
crêperie pas habituelle pour nous (la
vieille coque au Guilvinec et le Rayon
Vert à la pointe de la torche sont fermés) mais
très bien aussi, retour chez les beaux-parents pour une petite goutte
avant de se séparer, les amis ont repris la route le lendemain matin
Didier retour direct et Alain escapade par la pointe
du raz et la pointe
du Van et arrêt chez tonton dans le Morbihan, pour nous
retour le Lundi, une dernière anecdote, le matin à l'hôtel
vers 9h il n'y avait personne pour le petit déjeuner, nos amis ont
du se débrouiller avec le café d'à côté
et la boulangerie, ils n'ont pas pu payer non plus leurs chambres, surprenant,
nous verrons la réponse aux courriers adressés à l'hôtel.
Réponse aux courriers: Origine de l'absence de personnel, panne de voiture de la responsable de l'hôtel, cadeau du prix des chambres pour s'excuser du désagrément. Rien à dire c'est classe.
Il ne reste plus qu'a faire le débriefing avec les photos et des souvenirs plein la tête, entre autres: le bruit de la mer sur les galets et le cri des mouettes, mais je crois que j'en ai déjà parlé
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