Le Jeudi 26 Décembre :
Départ à l'heure dite, ce qui est surprenant vu
les habitudes de certains, dans le fourgon de Serge (le frère) direction
la
pointe de La Torche, la bouffe est répartie dans
les sacs, et c'est le départ direction Keramoine
en longeant la mer par le GR34, le temps est mitigé mais il ne pleut
pas, nous avons même droit à quelques rayons de soleil, il ne
fait pas froid et plus surprenant il n'y a pratiquement pas de vent et la
mer est
plutôt calme pour cet endroit, les vagues roulent sur la plage mais pas
de moutons au large et des creux d'à peine deux mètres, Nous
commençons
à parler du poids des sacs qui s'échelonne de 7kg à 88
kg
Euh! t'es sur Marie Christine?
En réalité elle fut tout étonnée d'être moins
lourde que le sac, mais non, la sangle cachait la virgule de la balance et il
ne fait que 8,8Kg Ouf! Par contre les sacs des mecs font de 15 à 16 Kg.
Notre promenade se poursuit accompagné par le bruit des vagues, le cri
des mouettes et les conneries d'Alain et de Didier, la mer sur notre gauche
et les marais sur notre droite, pour l'instant le chemin est sablonneux et agréable
au pied, nous avons droit à un petit grain, juste de quoi déplier
les ponchos et de les enfiler et il ne pleut plus, on retire et on range sur
le dessus du sac, plus facile à capeler pour le prochain grain.
Vu les grosses pluies de ces derniers temps, les marais et étangs débordent,
les ovoïdes qui servent à l'évacuation vers la mer sont saturés
et l'eau à crée une évacuation en fabriquant un ruisseau
d'environ 4 mètres de large que nous pouvons franchir grâce à
des palettes judicieusement placées par une bonne âme, nous commençons
à arpenter le GR sur des galets, bonjour les chevilles, nous croisons
un brave homme qui nous salut et nous explique qu'il faut faire demi-tour car
l'étang un peu plus loin se déverse dans la mer par un ruisseau
4 fois plus grand que le premier et plus profond, (malgré l'insistance
de certain (sans S) à voir un passage dans le lointain (la buée
sur les lunettes probablement), faire demi-tour équivaut à retourner,
pas à La Torche, mais presque, après quelques palabres c'est décidé,
on coupe à travers le marais pour rattraper la
route qui se trouve en parallèle du GR à 3 ou 4 Kms à l'intérieur
des terres, Une heure et demi plus tard après avoir suivi des chemins
boueux
qui se terminent dans des marres, fait demi-tour et évité de tomber
dans le marais, nous arrivons sur la route, nous en profitons pour faire le
tour de la chapelle
de Saint Vio, comme il est midi nous décidons de manger
à la
maison de la baie d'Audierne, habituellement aux beaux jours
il y a des tables avec bancs sur la pelouse qui borde les bâtiments, mais
on ne voit rien, nous pénétrons dans l'enceinte des bâtiments,
la Maison est fermée mais nous découvrons les tables sous un préau
à l'abri du vent et de la pluie éventuelle (le ciel se couvrant
de plus en plus).
Bon y a quoi à manger ?
L'apéro d'abord, les pistaches, les cacahuètes,
une demi-fiole de Whisky et Alain sort du Porto qu'il avait caché dans
le sac puis j'essaye d'installer la recharge de gaz dans le réchaud de
Didier, au bout de 10 minutes la bouteille est vide mais toujours pas fixé,
heureusement j'ai une aussi, on fera deux tournées, pendant que le premier
Kg de cassoulet cuit nous attaquons le petit pot de foie gras et le bocal de
pâté de tonton ou papa Michel, (je me souviens plus) arrosé
d'un muscat d'Alsace, plus des bonnes tranches de pain de campagne, Pendant
qu'on mange la première tournée de cassoulet, la deuxième
cuit, on aide à passer avec du rouge Bordeaux, ensuite le fromage, quelques
gâteaux et le café avec goutte, nous reprenons notre chemin, nous
apercevons la chapelle
de Tronoën à l'horizon, nous éprouvons quelques
difficultés à trouver le gîte situé à Keramoine
car nous arrivons par un autre chemin que prévue, le chemin en bord de
mer est impraticable, après plusieurs renseignements quémandés
au près des autochtones, nous arrivons enfin chez Mr et Mme Faou (début
Septembre, humour préférée à Didier) vers 17 h et
c'est bien car cela fait une heure que nous marchons sous la pluie, accueil
chaleureux avec thé, café et prêt de pantoufles du Docteur
Machin etc. (Super)
Les chambres sont agréables, la cuisine nous est prêtée
afin que nous puissions dîner à l'abri et au chaud, les assiettes
et couverts sont mis pour nous, les poêles et casseroles sont en attente
de notre bon vouloir. Le dîner est moins copieux que le déjeuner,
après l'apéro (il faut garder les traditions quand même)
soupe puis Alain fait cuire le gros paquet de tagliatelles sous nos regards
inquiets, inquiétude mal placée, elles sont cuites à point
(al dente) et avec le beurre salé et le gruyère elles accompagnent
très bien le jambon et le saucisson, ensuite fromage pour certains et
yaourt pour d'autre, j'oubliais la bouteille de vin (et oui une seule), une
tisane (pourquoi y a écrit goutte sur la bouteille de tisane?) avec quelques
gâteaux et nous partons nous coucher avec environ une vingtaine de kilomètres
dans les jambes, les épaules sensibles à cause du sac mais le
reste impeccable, j'avais prévu 14 à 15 (heureusement que nous
ne sommes pas partis du Guilvinec comme prévue à l'origine, car
avec le détour c'était 25 à 26 Kms).
LES CARTES DU CIRCUIT DU PREMIER JOUR
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