NAJAC-MONTEILS-VILLEFRANCHE DE ROUERGUE

Rando des 3 et 4 Aout 2004

AVEYRON

Participants :Josiane, Alain et moi (Jean-Claude)
Météo :le 1° jour grand soleil, même très grand soleil, température entre 34 et 35°, le 2° jour, pluie et 25 à 27°
Boisson :2 bouteilles de Gaillac (c'est la région) et plusieurs bouteilles d'eau (les boissons du soir ne pas comptabilisées)
Rando :12 Kms + 17 Kms (plus la visite des villes)

Cette rando est organisé par Rouergue Tourisme Service, il s’agit d’un forfait comprenant le dîner et le coucher à Najac le premier soir, la fourniture d’un topo-guide, de bons pour des boissons à Villefranche, le pique-nique pour les deux jours et le dîner et le coucher à Monteils et à Villefranche de Rouergue (en option pour ce dernier), sans oublier les petits déjeuners.
Nous avons choisi la version RP30, (Une petite précision, les kilométrages annoncés sur le site sont érronés, voir les topo-guides) 2 jours (12 et 17 Kms) mais il existe des variantes avec jusqu'a une semaine de rando.

Arrivée à Najac le 2 vers 17h30, scandaleux le comité d’accueil (Alain en l’occurrence) n’est pas là pour notre arrivée, et les pompom girls elles sont où, lui il ‘bulle’ dans sa chambre !

Nous prenons possession de notre chambre à l’Oustal del barry et retrouvons notre co-randonneur (à moitié endormie) pour faire le tour de Najac, de l’église et du château avant de dîner somptueusement, à cette allure il va nous falloir marcher le double pour éliminer.

Nous organisons notre départ pour le lendemain matin, la patronne de l’hôtel doit nous fournir divers papiers et plans pour l’itinéraire, première inquiétude elle ne semble pas au courant que nous restons coucher à Villefranche de Rouergue, elle nous promet de téléphoner le lendemain matin avant notre départ pour remettre tout ça en ordre.

Nous partons nous coucher pour être frais pour le départ que nous prévoyons vers 9h, 9h30

Le 03 Août levé 8h, petit déjeuner 8h30, vu ce qu'il y a on aura pas faim tout de suite, le sac à dos est prêt, les bagages avec linge de rechange et affaires de toilettes sont prêts et déposés à la réception de l’hôtel pour leur transport à l’hôtel de la prochaine étape. Nous prenons possession des plans et du pique nique (là aussi nous avons expliqué que nous étions que 3 et pas le double et demandé s’il fallait partager avec un autre groupe, et non tout est pour nous) par contre, il nous a fallu acheter du vin (nous continuons au Gaillac, il est bon).
Il est 9h45 nous voilà parti sous un soleil d’enfer pour 12 Kms, heureusement en grande partie dans un sous bois humide suite aux orages de la nuit, c’est pas vraiment la montagne mais on en est pas loin vu les descentes et les côtes, par contre on se régale, le paysage est magnifique et le chant des cigales nous accompagne, nous arrivons sur un col d’où nous apercevons Najac et son château, nous saluons un brave homme avec qui nous discutons un peu et qui nous propose de visiter sa propriété, (château de Courbières) un magnifique château du XII ème impeccablement restauré hormis la terrasse extérieure qui est recouverte comme le bord d’une piscine, il nous affirme que c’est son prédécesseur et qu’il va remplacer ce carrelage au plus vite par de belles pierres assorties à l’édifice, dommage qu’il ne nous fasse pas visiter l’intérieur, nous prenons congé car il nous faut trouver un endroit pour le pique nique.

Nous continuons maintenant en plein soleil jusqu'à un chemin ombragé apparemment recouvert de paille, nous nous arrêtons là car la forêt avec ombre semble loin, la paille paraît confortable mais il y a un défaut car sous la paille il y a autre chose que le chemin, la région comporte pas mal de bétails et ça se sent, mais quand même moins fort que le roquefort à moitié fondu que nous sortons de tupperware, comme prévue nous mangeons tout juste la moitié de ce qu’il nous a été remis, on se force pour finir le Gaillac de manière à ne pas traîner du poids inutile.

Nous reprenons notre chemin en plein soleil et d’après un couple que nous croisons pour pas mal de temps, un autre couple nous double et nous les croiserons un peu plus tard, c’est pas pensable de marcher si vite par un temps pareil, nous apercevons enfin Monteils où se trouve notre hôtel étape, Le Clos Gourmand, le hasard fait que nous avions dîné, Jo et moi, l’année dernière dans cet établissement, la patronne possède un bar un peu plus loin où nous en profitons pour un rafraîchissement bien mérité, on nous montre nos chambres où nous retrouvons nos bagages, Alain demande si nous sommes seuls dans l’auberge ce qui amène la question de la patronne « vous voulez être tous les trois dans la même chambre » ???? Elle doit recevoir des gens curieux elle, et de plus je ne vois pas le rapport, il est vrai que les chambres sont équipées de deux lits de 2 personnes, nous faisons le tour du village et nous réapprovisionnons en Gaillac et en eau pour le lendemain, le litre d’eau prévu par personne est un peu juste. Après une bonne douche nous descendons dîner, là aussi c’est quelque chose, en entrée une salade avec foie gras poêlé, ensuite du veau, mais du vrai de la campagne élevé sous la mère, fromage et dessert, le tout compris dans le forfait, comme la veille au soir à Najac d’ailleurs, seul le vin n’est pas compris, nous continuons au Gaillac, puis nous rejoignons nos chambres qui sont très agréables et confortables le tout dans une ancienne maison de maître, la pluie commence à tomber mais pas comme l’orage, de la fine comme en Bretagne et qui risque de durer, on verra bien demain matin.

Levé 8h, coup d’œil à l’extérieur, il pleut toujours et ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter, petit déjeuner (copieux aussi) 8h30, nous récupérons notre pique nique pour le midi, là encore ils voient double, et pareil qu’a Najac elle n’est pas au courant que nous restons à Villefranche, elle téléphone et heureusement l’Epicurien est bien au courant de notre réservation et nous attend pour le soir. Nous reprenons notre chemin vers 9h pour 17 Kms vers Villefranche de Rouergue, nous mettons les ponchos que nous retirons un peu plus loin comme nous sommes sous les arbres et qu’il pleut faiblement nous sommes moins mouillé qu’avec la transpiration sous le plastique, de plus il ne fait pas froid. Heureusement les côtes et descentes sont moins nombreuses et moins raides que la veille, mais le paysage est tout aussi joli.
Une grange paraît-il ouverte doit nous accueillir pour le pique nique en cas de pluie, comme elle est fermée nous continuons jusqu'à La Rouquette et son stade digne d’une ville 50 fois plus grande, où nous trouvons refuge sous un auvent pour le pique nique aussi copieux que la veille malgré les promesses de la patronne du Clos Gourmand d’en mettre beaucoup moins, par contre le fromage à mieux supporté le voyage, il faut dire qu’il ne fait plus que 25 au lieu des 35° de la veille, cerise sur le gâteau les sanitaires sont ouverts et nous avons accès à un point d’eau, seul soucis il n’y a même pas un bistro pour boire un café.

Nous reprenons notre chemin et arrivons au moulin de la barre où Alain, avec sa délicatesse habituelle, critique le toit en tuiles neuves, mais plates quand même, pas de la mécanique, jusqu’à ce qu’un brave gars torse nu et plein de poussière vienne nous expliquer que c’est cause au manque de finances et qu’il reconnaît que ce serait plus joli avec de l’ancienne, ce brave homme retape tout seul cet ancien moulin qu’il compte bien habité seul aussi dans 7 ou 8 mois et qu’il a pris du retard suite à un accident grave de voiture plusieurs mois d’hôpital et que de plus il a subit quelques temps après ou avant un double pontage qui n’a pas arrangé les choses, et qu’il n’a qu’une hâte c’est d’habiter là tranquille et de contempler son étang qu’il va pas tarder à nettoyer. Je dois avouer qu’à la place du gars j’aurais dis à Alain que si ça ne lui plaisait pas, mon toit, il pouvait acheter d’autres tuiles et venir les remplacer.

Nous continuons notre chemin sous la bruine et nous arrêtons à l’abri d’un lavoir où nous voyons arriver des pêcheurs d’écrevisses (ils appatent au magret de canard, sont bientraitées les écrevisses ici), après la collation nous reprenons notre route vers Villefranche dont nous apercevons les faubourgs dans le lointain. Il est temps que nous arrivions car ça traîne un peu derrière et, honnêtement, ça marche un peu moins vite devant, nous en profitons pour avoir une pensée pour notre camarade Michel alias SuperMiky que nous aurions du abandonner dans un précédent village, les côtes du Vexin paraissent bien faibles par rapport à celles que nous avons ici. Le fait de parler de lui, de ses pieds et de ses jambes nous a bien remonté le moral.

Nous arrivons enfin à Villefranche pour un rafraîchissement à l’univers café (c’est aussi compris dans le forfait), nous rejoignons l’Epicurien où nous retrouvons nos bagages, on nous mène à nos chambres où une bonne douche est la bienvenue. Nous passons à la gare prendre nos billets pour le retour à Najac le lendemain.
Nous regagnons la salle à manger pour dîner, et même bonne surprise que pour les autres, très bon et copieux (Noix de St Jacques au curry entre autres), par contre la mauvaise surprise viendra de la chambre dont la fenêtre donne sur la nationale qui traverse la ville avec les camions qui roulent toute la nuit et changent de vitesse à cet endroit vu la côte.

Le train n’étant que vers 11h nous partons, après le traditionnel petit déjeuner, visiter la ville en chemisette sous la pluie, j’ai même pas trouvé un Kway au marché, nous repartons vers la gare pour prendre notre train, un TER tout moderne, nous sommes dans la gare quand un employé SNCF surgit et demande
- Ceussent qui vont à Toulouse vous ne prenez pas le train il est plein mais vous irez directe par la route en car.
- Nous on va à Najac on fait quoi ?
- Vous prenez le train
- Vous venez de dire qu’il est complet
- On va faire descendre ceussent qui vont à Toulouse

Le train arrive avec 5 minutes de retard et le chef de gare se précipite dans le train et demande aux voyageurs qui vont à Toulouse de descendre, pour l’instant ils ne sont que 3 et il a affrété un car de 45 places et il rale, il arrive à en faire descendre une quinzaine mais un voyageur explique que non qu’il reste dans le train car il veut pas être en retard.

- vous serez pas en retard, le car va directe à Toulouse par l’autoroute vous serez en avance
- Vous êtes sur
- Oui, oui

Le chef de gare attrape la valise du gars et la pose sur le quai ce qui oblige l’autre à descendre.

Nous voilà parti par les tunnels et viaducs avec un paysage splendide, certainement mieux que l’autoroute.
Alain nous fait un dernier fantasme, Brigitte Fossey qui est assise 3 rangs plus loin lui rappelle le film avec Depardieu et Dewaere où ils ouvrent le corsage de l’actrice ci-avant afin de lui embrasser les seins, nous arrivons à le calmer en lui expliquant que bien qu’encore belle femme ce film a été tourné il y a une bonne trentaine d’année et que par conséquent cette charmante actrice avait également 30 ans de moins.

Nous arrivons à la gare de Najac où nous attends la patronne de l’Oustal del Barry qui nous ramène en voiture avec nos bagages à son établissement où nous restons déjeuner le midi et ensuite chacun s’en va de son côté pour continuer les vacances

 

Un lien interessant : Rourgue Tourisme Service

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